Cusco et Machu Picchu

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Cusco qui signifie *nombril du monde » en quechua est perchée à 3400m d’altitude. Comme bien souvent au Pérou, la place principale est bien entretenue avec des policiers à chaque coin de rue, mais le reste de la ville est en réalité bien plus pauvre.

Nous passons une journée dans Cusco, puis le 13 décembre nous partons pour le mystérieux Machu Picchu car la météo promet d’être correcte.

Tout commence par un chauffeur de taxi qui nous accoste et propose de nous emmener jusqu’à Ollataytambo, ville d’où part le train pour Aguas Calientes. A ce moment là, nous ne sommes pas encore complétement familiers avec le système péruvien et nous nous imaginons deux scénarios possibles : soit il est véritablement chauffeur de taxi et ne nous fera aucun mal, soit il est tout simplement en train de nous enlever. Prim sort son couteau suisse et prépare un MMS, juste au cas où…Bien sûr, si nous sommes là aujourd’hui c’est que le premier film était le bon. À part nous faire payer 20 soles chacun, il ne nous voulait aucun mal. Si on peut éviter de passer au Journal Télévisé de 20 heures, ça nous arrange. Continuons. Une fois à Ollataytambo, nous prenons nos billets de trains, et là, même si on était prévenu, le prix extrêmement élevé de ce train fait très mal à nos portes-monnaie. C’est l’une des lignes ferroviaires les plus chères au monde au kilomètre (non, sans rire?). Par chance le paysage nous console. Nous nous enfonçons progressivement dans cette végétation luxuriante recouvrant les montagnes. Sur les sommets les plus hauts, on peut apercevoir des neiges éternelles. 1h30 plus tard nous arrivons à Aguas Calientes où une horde d’employés d’hôtels nous saute dessus, comme si nous étions des stars. Ce village regorge d’hôtels et de restaurants mais garde cependant un certain charme avec sa ligne de chemin de fer et sa rivière qui comble le silence. C’est la peau du ventre bien tendue que nous allons nous coucher dans notre hôtel en bois à l’odeur de renfermé. J’ai une sorte de tapis en guise de couverture et l’impression nostalgique d’avoir 10 ans et de dormir dans ma cabane.

4h du matin, le réveille sonne. Vu la tête de la douche, on s’en passera pour aujourd’hui. Nous marchons dans la nuit noire en direction du sentier menant au site sacré, Les marches Incas sont épuisantes mais nous parvenons au Machu à 6h où très vite les bus de touristes fainéants nous rejoignent. C’est sans nuages que nous découvrons la merveille du monde, et encore désert à cette heure avancée. Nous faisons des photos à faire pâlir les plus fidèles cartes postales avant de nous épuiser un peu plus avec l’ascension du Wayna Picchu. Vu d’en haut, le site apparait bien vert puis plus on redescend, plus le gris des pierres prend place. Le Machu Picchu, haut perché au milieu des montagnes verdoyantes garde beaucoup de mystères. On suppose qu’environ 2000 incas (notables et agriculteurs) vivaient ici, Puis, sans doute par peur des Espagnols, ils auraient abandonné le site en emportant avec eux toutes leurs richesses. Les ruines sont encore très bien conservées. Une petite sieste dans cet endroit privilégié avant d’effectuer le trajet inverse.

On a bien mérité une grasse mat’. Le retour à Cusco rime avec soleil le matin puis grosse pluie l’après midi. Le lendemain matin, je suis réveillée par les voix de Célia et Jonathan, deux amis rencontrés à Arequipa. Génial!

C’est dans notre petit hôtel nommé « Estrellita » que nous ferons la connaissance de Stéphanie, Alice et Thomas, trois américains qui cuisinent très bien et de François, un Français avec qui nous rejoindrons la Bolivie.

Notre passage dans la capitale inca fût agréable et reposant. Ciao le Pérou.

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