Santiago, dernière danse avec l’Amérique du Sud

Holà amigos!

Santiago (Saint-Jacques) est notre seule et unique étape au Chili. Mais une étape intéressante au moins. La capitale compte environ 5 millions d’habitants. On n’est pas particulièrement dépaysé dans cette ville qui regorge de buildings et de bâtiments coloniaux. On peut avoir une jolie vue sur l’agglomération depuis le Cerro (colline) Santa Lucia ou depuis le Cerro San Cristobal si vous voulez faire une bise à la vierge Marie, d’une blancheur éblouissante de pureté. Par contre, il vaut mieux éviter de respirer l’air à plein poumons, vu le nuage de pollution qui recouvre la ville.

Mon quartier préféré, c’est celui de Bellavista, avec ses maisons colorées et souvent taguées, ses bars populaires et ses rues ombragées.

C’est à Santiago que l’on peut visiter la maison de Pablo Neruda, célèbre poète, écrivain, diplomate, penseur et communiste Chilien. Cet homme au béret intégré, fut un personnage qui a marqué les esprits du XXème siècle, ami de Picasso et tant d’autres. Au Chili, lorsqu’on évoque le 11 septembre, on fait d’abord référence au coup d’état de 1973, avant les attentats. Lors de ce coup d’état, commandité par le général Pinochet, le président socialiste Salvador Allende est renversé. Neruda, étant communiste, les militaires brûlent une partie de ses livres se trouvant dans sa maison de Santiago, du nom de Chascona. Lors de la visite, on peut découvrir les nombreuses collections de Pablo Neruda, souvent en référence à la mer, qui était sa plus grande fascination. La maison est organisée et décorée comme l’intérieur d’un bateau.

J’ai également pu visité son autre maison, à Isla Negra. Encore plus jolie que celle de Santiago. C’est ici qu’il est enterré, aux côtés de Mathilde, sa dernière femme.

Ok, je referme la parenthèse historique car je vous sens décrocher. Je connaissais presque rien de Pablo de Neruda avant, mais je dois avouer que cet artiste complètement barré m’a intrigué.

A 1h en voiture de Santiago se trouve la ville de Valparaiso, aux nombreux cerros sur lesquels grimpent des maisons aux couleurs les plus folles. A croire que les voisins se mettent d’accord entre eux pour repeindre leur façade afin de savoir ce qui ira le moins bien ensemble. Mais, c’est ce qui donne son charme à Valparaiso.
A l’heure qu’il est, nous faisons nos adieux à l’Amérique du Sud qui a eu la gentillesse de nous héberger pendant deux mois. On en a vu de toutes les couleurs. Fini l’espagnol et les empañadas!

En franchissant le méridien 180, nous serons officiellement à l’autre bout du monde, et un nouveau voyage va commencer. Alors, amis lecteurs, restez fidèles à nos aventures!

Hasta la vista, Bye Bye!

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