Cairns et la Grande Barrière de Corail

J’embarque dans le van de Lindsey et Vincent, direction Cairns. Sur la route, nous apercevons les dégâts causés par les récentes inondations et les cyclones : les plages habituellement paradisiaques sont maintenant recouvertes de branches de palmiers mortes et l’eau n’est plus turquoise.

Nous arrivons à Cairns, et la ville m’a directement séduite. Encore une fois, les requins rendent la baignade impossible mais une lagune, face à l’océan, est là pour nous relaxer (même si la vie en Australie est loin d’être stressante). Nous logeons dans un backpacker du nom de « Caravella », où j’ai fais de très bonnes rencontres, ce qui a  participé à ma réconciliation avec l’Australie.

Chaque soir, les chauves souris sortent par milliers, comme un long défilé dans le ciel qui ne s’arrête jamais.

A un peu plus d’une heure de route, le paysage se transfome en collines verdoyantes. C’est la région de Atherton Taberlands, et de la plus vieille rainforest du monde. Biensûr, le jour où nous y allons, la pluie ne s’est pas arrêtée une seule seconde. Du coup, la baignade dans les cascades était quelque peu difficile. Mais c’était très joli, et bien loin des paysages désertiques habituels en Australie.

Cairns, c’est aussi le point de départ idéal pour aller nager sur la grande barrière de corail. Nous partons de bon matin à bord d’un catamaran. Deux heures plus tard, l’eau devient de plus en plus turquoise, il est donc temps d’enfiler une combinaison anti-méduses, un masque, un tuba et des palmes. Je plonge et soudain le monde merveilleux de Nemo s’ouvre à moi. J’ai rarement vu quelque chose d’aussi beau. Un nombre inimaginable de poissons nagent avec moi. Derrière, devant, dessous, dessus, je suis encerclée par ces poissons de toutes les tailles, de toutes les espèces et de toutes les couleurs possibles. C’est grâce à un récif corallien d’une richesse unique au monde qu’ils ont fait de ce paradis leur maison. Et personnellement, je les comprends. J’aurais moi aussi aimé rester ici à tout jamais. Le temps n’existe plus, la civilisation non plus. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et je dois redescendre sur terre, ou plutôt remonter sur terre.

Lors de ma dernière soirée à Cairns, je cuisine un poulet au curry pour toute la troupe internationale. Jamais je n’aurais pu penser dire cela en arrivant en Australie mais je suis triste de partir.

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Un commentaire pour Cairns et la Grande Barrière de Corail

  1. annie dubois dit :

    test

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