Trois ans plus tard…la vidéo!

C’est en faisant les fonds de tiroirs que je suis retombée sur les vidéos de mon voyage.  Les souvenirs et la nostalgie ont resurgi. Filmer était loin d’être une occupation, mais finalement, certaines vidéos ont pu être exploitées.

Alors voici un tour du monde en 5 minutes.

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Combien?


Voici un bilan en chiffres de mon tour du monde :

  • 10 mois de voyage

  • 309 jours

  • 44 semaines

  • 50 000 km parcourus en avion
  • 18 pays traversés

  • 3 continents
  • 4 merveilles du monde

  • 17 décollages et, par chance, 17 atterrissages
  • 57 heures d’avion

  • 23 aéroports
  • 384 heures de bus (soit 16 jours entiers)
  • 61 bus
  • 135 heures de train
  • 35 trains
  • 55 taxi
  • 50 tuk tuk

  • 10 moto/scooters
  • 32 bateaux
  • 10 vélos
  • 2 kayak
  • 2 chevaux
  • 123 lits différents
  • 51 auberges
  • 30 nuits chez l’habitant
  • 13 nuits dans le bus
  • 9 nuits dans le train
  • 7 nuits en couchsurfing
  • 12 nuits en bungalow
  • 2 nuits sous la tente
  • 7 nuits sous la yourte
  • 3 nuits à l’aéroport
  • 8 visas
  • 2 tubes de crème solaire
  • 5 livres lus
  • 77 cartes postales

  • 3 tourista
  • 1 médecin
  • 50 jours sans se laver

  • 41 douches froides
  • 500 kg de pâtes
  • 1 tonne de riz
  • 2 nouvelles langues au répertoire
  • 1 milliard de rencontres
  • 1 planète

Choses perdues :

  • 2 chaussettes
  • 1 serviette de toilette
  • 1 brosse à cheveux
  • 1 couteau
  • 1 playmobil
  • 2 kg
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Home Sweet Home

Le 7 septembre 2011, après plus de 6 heures d’avion, j’atterrie à Roissy Charles de Gaulle, aéroport qui, pour une fois, me semble familier. Le plus troublant, c’est d’entendre tout le monde parler français, de comprendre les moindres murmures au loin. Florent vient me chercher et c’est parti pour Paris avant le grand retour à Toucy, puis à Dijon.

Ca y est, la boucle est bouclée, la terre est bien ronde, le temps passe bien vite. Je suis de retour au bercail! J’ai troqué mon sac de voyage contre mon sac de cours.

Fini le voyage, fini les rencontres quotidiennes, fini les temples, fini les paysages à couper le souffle, fini le soleil, fini les journées bien remplies, fini les restaurants, fini la plage, fini les montagnes, fini les mangues, fini les volcans, fini les photos, fini les moines, fini les couchers de soleil, fini les levers de soleil, fini la bière, fini le thé, fini les siestes, fini la liberté, fini le bronzage, fini TV5 monde, fini les salles communes d’auberge…

mais…

fini aussi les prises de tête pour faire et défaire son sac, fini les ronfleurs de dortoirs surchargés, fini les déceptions culinaires, fini les longues heures d’attente à la gare, fini les heures de bus sans fin, fini les kilomètres, fini les troubles gastriques, fini les recherches d’auberges, fini les longues négociations avec les taxi, fini les nuits blanches, fini les check out, fini les quiproquos, fini le décalage horaire, fini les moustiques, fini les gouttes de sueur, fini les « where are you from? », fini les cartes postales, fini les coups de soleil, fini les heures de marche, fini les ampoules aux pieds, fini le langage des signes, fini la barrière de la langue, fini les douches froides…

Un long voyage, ce n’est pas forcément des vacances. Je suis ravie d’être rentrée, et j’ai mille idées pour mes futurs voyages. Si c’était à refaire, bien entendu, je le referais!

En attendant, c’est Dijon, sa moutarde, son ciel gris et ses amis.

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Bilan Mongolie

Au total, je suis restée 15 jours en Mongolie. J’ai dormi 8 nuits en auberge et 7 nuits sous la yourte. J’ai emprunté 6 taxi, 2 minibus, un train et un cheval.

Comme dernière destination, la Mongolie s’est montrée parfaitement à la hauteur. C’est un pays qui convient aux routards, aux amateurs de nature et de grands espaces. Il y a très peu de choses en Mongolie et c’est, paradoxalement, pour cela qu’on y vient. Les Mongols sont très accueillants et chaleureux.

Quelques choses à savoir sur la Mongolie et ses habitants :

– Oulan-Bator est la capitale la plus froide du monde
– On roule à droite en Mongolie, mais la plupart des voitures ont le volant à droite également. On trouve aussi des voitures avec le volant à gauche. Pas facile de s’y retrouver.
– Il n’y a que 1500 km de routes pour un territoire grand comme environ 3 fois la France
– Sous la yourte, on se déplace dans le sens des aiguilles d’une montre
– On rentre dans la yourte du pied droit
– On reçoit ce qu’on nous tend avec la main  droite
– Au XIIIème siècle, grâce à Gengis Khan, la Mongolie fut le plus grand empire de l’histoire
– La langue mongole est difficile à prononcer. Je ne suis pas sure que les gens me comprenaient quand je disais « merci »
– La Mongolie est restée communiste jusqu’en 1990
– Avec 1,8 habitants au km², la Mongolie est le pays le moins densément peuplé au monde
– Prendre un taxi à Oulan-Bator, c’est un peu comme faire du stop car tout le monde peut être taxi
– Bien plus viril, les hommes rentrent le bétail à moto, et plus beaucoup à cheval
– L’alcool fait des ravages chez les hommes

Coups de coeur pour :

– l’accueil des Mongols
– la culture nomade
– la vie à la dure

Coups de gueule pour :

– le fromage et la nourriture en général
– les nuits froides

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Spécialités culinaires # 17

Pour faire simple, la cuisine Mongole se décompose en deux parties :

– la viande
– les produits laitiers

Le reste relève plutôt de l’exception. On mange donc tout le temps du fromage et du mouton. On se lasse donc très vite de cette cuisine peu variée et peu raffinée. Il est très important pour les Mongols de se nourrir et plus c’est gras, meilleur c’est. Voici un aperçu des quelques plats que j’ai souvent pu manger.

Commençons par le meilleur : les buuz! Ce sont des raviolis à base de viande de mouton et de petits oignons. Ça , c’est vraiment bon.


Venons en aux choses sérieuses : le fromage. Il est souvent dur comme du béton. On peut le « déguster » sous forme de palets ou de miettes. Le goût est vraiment très fort, et ne comble pas mon manque de comté ou de camembert.

Il y a toujours des bidons et de gamelles de lait partout sous la yourte. Dès que la femme de maison a fini de faire à manger, elle prépare du fromage, mélange du lait, le fait bouillir…une longue histoire d’amour.

Côté viande, c’est principalement du mouton et de la chèvre. Dans les familles, il était servi avec du riz ou des nouilles.

Autre spécialité toute simple : les pignons de pain. Manger une pomme de pain, ça prend un temps fou. C’est donc une occupation à part entière qui trouve toute sa place dans le rythme mongol. La première fois qu’on m’en a offert, j’ai croqué la coquille. Lorsque j’ai compris qu’il fallait casser la fine carapace, j’ai su que je ne finirai pas mes pommes de pain.

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Dernier épisode du voyage

Retour à Oulan-Bator où je n’ai jamais autant apprécié prendre une douche (8 jours sans se laver, ça commence à faire long). Mes amis français retournent à Pékin.

Je passe les derniers jours de mon voyage à Oulan-Bator. Jusqu’au bout du trip, j’aurais rencontré beaucoup de personnes intéressantes. Mais ici, c’est différent, car tout le monde est français. Ne me demandez pas pourquoi la Mongolie est une destination qui a la côte chez les frenchies et pas vraiment pour les autres nationalités. Avec toutes les boulangeries et cafés ouverts par des Français, c’est comme si j’étais déjà rentrée un peu à la maison.

Durant ces derniers jours, je passe le plus clair de mon temps à me promener dans la ville, à boire des cafés en terrasse, à jouer à geocaching (une grande chasse au trésor internationale, allez voir le site). De plus, c’est la rentrée des classes en Mongolie, ce qui me fait bien comprendre que je vais bientôt y avoir droit moi aussi.

Il y a 10 mois, j’étais dans le froid canadien et aujourd’hui, un vent glacial souffle sur le pays.

Même l’auberge de la petite marmotte se vide au fur et à mesure. Dernière vodka Chingis Khan puis je fais mon sac pour la dernière fois. Je passe ma dernière soirée en compagnie de Nathan, car nous ne sommes plus que tous les deux. Même le propriétaire de la maison est parti. Apéro, dîner et dodo, car demain, je décole à 7h25, direction Paris via Moscou.

J’ai avancé mon retour d’une semaine par rapport à ce que j’avais dit en partant. Presque personne ne m’attend en France, ça sera donc la surprise.

C’est passé vite, trop vite par moments, plus lentement à d’autres. Même si il y a quelques jours, je me suis dit que je pourrai continuer le voyage plus longtemps, j’admets être contente de rentrer.

On se retrouve très prochainement en France!

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Une semaine dans la steppe

La Mongolie, c’est le pays le moins densément peuplé au monde, alors si   on veut partir à sa découverte, il faut se perdre un peu.

A peine arrivés à Oulan-Bator, Pierre, Jérôme et moi allons déposer nos sacs à l’auberge de la Petite Marmotte puis nous achetons l’équipement nécessaire pour notre trek : un réchaud, du gaz, des couteaux..

Nous visitons tout de même la ville, arpentons ses larges avenues de style soviétique, allons dire bonjour à l’imposante statue de Gengis Khan, le célèbre empereur barbare mongol.

On nous avait bien prévenu qu’il y avait des pickpockets dans la capitale, alors nous faisons attention à nos affaires. Cela n’a pas empêché un gamin de me voler le porte monnaie (vide) que j’avais dans la poche. Je le sens, l’attrape et lui ordonne de me le rendre, ce qu’il fera sans trop de difficultés. Bref, on va continuer à se méfier…

Le soir, nous testons la cuisine locale, d’un très bon rapport quantité prix. Au menu, des buzz (raviolis à la viande), de la viande et encore de la viande. Ce n’est pas mauvais et si j’avais su, j’en aurais gardé pour les jours suivants. Une chose est sure, ce n’est pas en Mongolie que je vais perdre du poids pour pouvoir faire croire à tout le monde que le voyage est un vrai régime..

Nous passons une agréable nuit dans notre charmante auberge.

Le lendemain, c’est le grand départ. Nous allons à la gare routière d’où partent des minibus pour Harhorin. Ce voyage est déjà une expérience hallucinante. Nous sommes entassés dans une petite camionnette. Un homme nous offre des pignons de pain, des bonbons et…du fromage sec ( je me suis d’abord dit : « chouette, des biscuits! », j’ai croqué à pleines dents et ensuite j’ai eu un goût horrible dans la bouche). Les gens chantent cette même musique qui passe en boucle. Très vite, la route devient de plus en plus accidentée. Nous nous embourbons mais personne ne s’énerve et tout le monde y met du sien pour sortir le bus de la boue. Il commence à faire froid et humide. Je suis frigorifiée.

7 heures plus tard, nous arrivons à destinations. Xavier, un français nous reçoit au Morin Jim café, le départ de ses treks à cheval. Première nuit confortable sous la yourte.

Le lendemain, nous allons chercher nos chevaux. Nous partons pour une semaine dans la steppe accompagnés de Moogi, notre jeune guide de 16 ans qui ne parle pas un mot d’anglais mais qui connaît très bien la région.

Nous ne croiserons presque personne durant les jours suivants, hormis des vaches, des moutons, des chèvres, des yacks et des familles chez qui nous dormons le soir. Nous sommes perdus au milieu de nulle part, et je crois que c’est ce que nous cherchions.

Les paysages sont impressionnants par leur immensité et la sensation d’infini qu’ils procurent. Parfois des montagnes, des prairies, des forêts, des rivières.

La difficulté de ce voyage est de trouver de l’eau, à la fois pour boire, se faire à manger le midi et laver la vaisselle. Bien entendu, nous ne nous laverons pas. Autre coup dur : la nourriture. Les femmes cuisinaient pour nous le soir. Au menu : de la chèvre, du gras et du riz ou des pâtes. Parfois du fromage horrible nous est offert et il est très mal vu de refuser. Du lait de jument fermenté, des tartines au beurre, pas de légumes.

La nuit, nous dormions dans la yourte. Parfois, par terre sur un tapis, parfois sur un lit que la famille nous laissait. Afin de contrer le froid, j’enfilais tous mes habits, chaussettes, sacs de couchage mais…j’ai cru mourir de froid. Heureusement que c’est encore l’été.

En général, nous partions en milieu de matinée, faisions 5-6 heures de cheval avec une longue pause déjeuner/sieste au soleil le midi, et nous arrivions en fin d’après midi dans les familles.

Je pourrais parler longtemps de cette aventure qui fut l’une des plus originales et des plus intenses de l’année. Nous avons été bien reçus par les nomades, même si la barrière de la langue était bien présente.   Je garderai un très bon souvenir de cette semaine, autant pour les paysages que pour les rencontres.

Autres anecdotes en vrac : vol de mon cheval au milieu de la steppe, chèvre découpée sous mes yeux, troupeaux à rentrer, bergers à moto, bagarre sous la yourte entre hommes bourrés, traversée difficile et glaciale de la rivière à cheval, une chute…

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A bord du transmongolien

Le 22 août, je quitte mon auberge pékinoise de bon matin et me dirige vers la gare. Heureusement que le métro ouvre tôt. J’achète mes derniers produits chinois (enfin, derniers achats EN Chine) et puis, j’embarque à bord du célèbre TRANSMONGOLIEN, qui traverse la Mongolie en reliant Pékin à la Russie, puis qui se transforme en transsibérien. Moi, j’ai changé mes plans et je n’irai finalement que jusqu’à Oulan-Bator. Je n’ai pas de visa russe, je n’ai pas le temps d’en faire un et pas non plus le temps de traverser le plus grand pays du monde. Tant pis, la Mongolie sera donc ma dernière destination!

L’aventure commence fort dans le train, qui est une expérience à lui tout seul. Les wagons sont propres, confortables et seulement remplis à moitié. Je partage mon compartiment avec Jenny, une australo-philippine. Et c’est parti pour 30 heures sur les rails. Très vite, nous sommes bercés par les mouvements du train, et nous passerons toutes les deux une grande partie du trajet à dormir. Le reste du temps, nous grignotons, lisons, discutons, écrivons et regardons le paysage qui devient de plus en plus désertique. A bord, il y a principalement des Mongols mais aussi quelques voyageurs dont Pierre et Jérôme, deux Français qui m’invitent à me joindre à eux pour un trek en Mongolie. Je n’ai rien de prévu, et justement, j’ai bien envie de voyager avec eux.

Nous arrivons à la frontière chinoise dans la soirée. Nous devons tous donner nos passeports aux membres de l’équipage, descendre du train, attendre deux heures, remonter dans le train, récupérer nos passeports, redonner nos passeports, passer la frontière Mongol, et récupérer nos passeports. Toute cette journée à dormir m’a épuisée. Je passerai donc une très bonne nuit dans le transmongolien.

Au réveil, j’aperçois ma première yourte qui est très vite suivie de toutes ses copines. Des chevaux! Et surtout, la steppe à perte de vue.

Enfin, Oulan-Bator,  capitale de la Mongolie, apparaît sans prévenir. Une grosse ville après tout ce désert, la seule de tout le pays. Je serais bien restée plus longtemps dans ce train qui m’a considérablement rapprochée de mon cher pays d’enfance en me faisant faire un bond de 1357 km. Encore un pays à découvrir, et pas des moindres…

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